mercredi 26 février 2014

Pervers narcissiques au cinéma - L' Express du 20/02/2014

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan. 
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux. 

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction. 

Aucun commentaire: