jeudi 19 juin 2014

De l'Amour au Calvaire" de Klaus Buslaw

De l'Amour au Calvaire" traite de la perversion narcissique, de la manipulation perverse et peut être commandé auprès de votre librairie habituelle physique ou en ligne.
Le roman est également référencé auprès de la Fnac, de Dilicom, Dialogues, La Procure, Amazon....
 
Bonne lecture et à très vite
 
Klaus Buslaw
 

vendredi 6 juin 2014

Narcissistic Personality Disorder

What is Narcissistic Personality Disorder?
Narcissistic personality disorder is a pervasive disorder characterized by self-centeredness, lack of empathy, and an exaggerated sense of self-importance. As with other personality disorders, this disorder is an enduring and persistent pattern of behavior that negatively impacts many different life areas including social, family, and work relationships.
Narcissistic personality disorder is thought to be less common than other personality disorders such as borderline personality disorder, antisocial personality disorder, and histrionic personality disorder. Narcissistic personality disorder is estimated to affect 1-percent of the adult population in the United States and is more common among men than women.
Symptoms of Narcissistic Personality Disorder
Narcissism is a term commonly used to describe those who seemed more concerned with themselves than with others. It is important to distinguish between those who have narcissistic personality traits and those suffering from narcissistic personality disorder. Those with narcissistic personalities are often seen as arrogant, confident, and self-centered, but they do not have the exaggerated or grandiose view of their own abilities that characterizes narcissistic personality disorder.
The DSM-IV identifies the following symptoms:
• An exaggerated sense of one's own abilities and achievements.
• A constant need for attention, affirmation and praise.
• A belief that he or she is unique or "special" and should only associate with other people of the same status.
• Persistent fantasies about attaining success and power.
• Exploiting other people for personal gain.
• A sense of entitlement and expectation of special treatment
• A preoccupation with power or success.
• Feeling envious of others, or believing that others are envious of him or her.
• A lack of empathy for others.
An official diagnosis can be made by a qualified mental health professional, and requires that the individual exhibit 5 of the 9 symptoms identified in the DSM-IV. Practitioners must also rule out other psychiatric disorders in order to make a diagnosis.
People with narcissistic personality disorder are typically described as arrogant, conceited, self-centered and haughty. Because they imagine themselves as superior to others, they often insist on possessing items that reflect a successful lifestyle. Despite this exaggerated self-image, they are reliant on constant praise and attention to reinforce their self-esteem. As a result, those with narcissistic personality disorder are usually very sensitive to criticism, which is often viewed as a personal attack.
Causes of Narcissistic Personality Disorder
While the exact cause is unknown, researchers have identified some factors that may contribute to the disorder. Childhood experiences such as parental overindulgence, excessive praise, unreliable parenting, and a lack of realistic responses are thought to contribute to narcissistic personality disorder.
Treatments for Narcissistic Personality Disorder
Individual psychotherapy can be effectively used to treat narcissistic personality disorder, although the process can be difficult and time consuming. It is important to note that people with this disorder rarely seek out treatment. Individuals often begin therapy at the urging of family members or to treat symptoms that result from the disorder.
Therapy can be especially difficult because clients are often unwilling to acknowledge the disorder. This difficulty in treatment is often compounded by the fact the insurance companies are focused on short-term treatments that minimize symptoms such as depression and anxiety, but ignore the underlying problems.
Cognitive-behavioral therapy is often effective to help individual's change destructive thinking and behavior patterns. The goal of treatment is to alter distorted thoughts and create a more realistic self-image. Psychotropic medications are generally ineffective for long-term change, but are sometimes used to treat symptoms of anxiety or depression.

mardi 3 juin 2014

"De l'Amour au Calvaire" de Klaus Buslaw plus qu'un roman.

"De l'Amour au Calvaire" de Klaus Buslaw est plus qu'un roman, l'auteur décrit parfaitement la situation vécue de l'intérieur par la victime. Les mots, les gestes, le regard du  pervers, manipulateur narcissique, qui destabilisent, détruisent et tuent parfois des personnes, sans se salir les mains, sans jamais être appréhendé. Comment certaines victimes réussissent-elles à échapper et survivre après des années de destruction ? Barbabra vous démontre comment elle a réussi à temps, à s'extraire de ce panier de crabe !

Un roman pas comme les autres ! Simple et naturel, vous vivrez ou revivrez ces moments de chaud et de froid affligés en permanence.

Dorénavant, vous pouvez le télécharger en version numérique / ebook sur amazon kindle.

A très vite !
Cordialement

Klaus

"Messages Insolites" de Manon De Clarens et voyagez en Platinum Class

KB-Editions a le plaisir de vous informer de la publication en version numérique sur Amazon Kindle de "Messages Insolites" de Manon De Clarens.

Ce recueil livre des expériences paranormales d'une fillette, puis femme, perçues et vécues malgré elle, ses voyages ....

Bonne lecture

Bien cordialement
Klaus Buslaw

jeudi 20 mars 2014

Les « pervers narcissiques » ou le triomphe d'un concept flou


Vous trouverez ci-dessous des informations concernant la perversion narcissique. Il est vrai que nous devons être vigilant(e) concernant ces personnes. Néanmoins, il est clair que ce phénomène doit être appréhendé avec beaucoup de circonspection. Des thérapeutes "surfent" sur le problème de la perversion. Si, leur rôle est d'éveiller les possibilités de perversion, il reste que VOUS devez faire preuve de discernement et surtout de garder VOTRE libre arbitre.

Nous attirons votre attention sur les techniques de management via des formations diverses, développent le processus  du "Sur-moi" pour la réussite des collaborateurs afin que ceux-ci réalisent davantage de "chiffre d'affaire".

Les films de combat, de serial killer etc...., promeuvent également la manipulation.
Il y a un distingo à faire !

Klaus Buslaw - 20/03/2014

 Les « pervers narcissiques » ou le triomphe d'un concept flou

Le Monde.fr | | Par Emilie Seguin (psychologue clinicienne)

Méfiez-vous des pervers narcissiques : ils sont votre mari, votre patron, votre belle-mère. Coupez les ponts, fuyez. C'est votre magazine hebdomadaire qui vous l'a dit, voire votre… psy. Comment contenir son agacement aujourd'hui face à l'exploitation effrénée et peu scrupuleuse de la formule pervers narcissique ?
Il est difficile de ne pas constater depuis quelques temps un recours incontinent à ce diagnostic au sein de certains médias et, de manière plus regrettable, par certains professionnels de la santé eux-mêmes.

Qui n'a jamais entendu dire, à quelques détails près, qu'une telle en instance de divorce demande la garde exclusive de ses enfants afin qu'ils échappent à son mari, diagnostiqué pervers narcissique par son magazine féminin. Qu'un tel ne veut plus voir son frère en raison d'un diagnostic sauvagement posé par un psychothérapeute sur ce dernier ?

Parallèlement, une littérature abondante se déploie autour de ce concept, permettant aux lecteurs de se sentir un peu plus psychologues et de se rassurer dès qu'ils ont affaire à un individu retors.

UNE NOTION DISCUTÉE

S'il est indéniable qu'il existe des personnalités perverses générant une souffrance intolérable au sein des familles et des entreprises, les médias et certains psychothérapeutes utilisent avec trop peu de précaution cette « notion-case » qui prend des allures de construction intellectuelle et s'éloigne de la clinique.

A l'origine, l'expression pervers narcissique est proposée en 1986 par le psychanalyste Paul-Claude Racamier. La perversion narcissique correspondrait à une organisation de la personnalité liée à un « Moi » lacunaire, dont le mécanisme de défense favori et systématisé serait l'utilisation et la dévalorisation de l'autre pour étayer un narcissisme défaillant.

Cette notion sera reprise par des psychiatres tels que Marie-France Hirigoyen ou Alberto Eiguer, qui décriront méticuleusement le fonctionnement du pervers narcissique et évoqueront la souffrance destructrice engendrée par la fréquentation d'un tel manipulateur.

La reconnaissance de cette notion n'est pourtant pas unanime au sein des professionnels de la psychiatrie. L'expression elle-même est d'abord discutable. D'un point de vue étiologique, tout pervers étant en proie à une problématique narcissique extrême, la formule s'avère redondante, ce qui remet en question sa pertinence et son utilité. Ensuite, ce diagnostic pose problème parce qu'assez réducteur et schématique.

Le pervers narcissique est étiqueté comme le « méchant » infréquentable. Sur les forums, il devient le PN, acronyme qui trahit la superficialité de l'approche. Or, derrière cette étiquette, il y a bien souvent des souffrances et des pathologies qui portent déjà un nom telles que la paranoïa ou les problématiques états limites. Derrière une relation avec un pervers narcissique, il peut aussi y avoir une relation malade, se fondant sur deux positionnements inconscients biaisés, qui gagneraient à être analysés avec subtilité.

En définitive, rappelons que le fameux concept n'a pas d'existence au sein de la nosographie psychiatrique et qu'une partie non négligeable des psychiatres, psychologues et psychanalystes restent plus que réservés par rapport à cette notion.

Le recours rapide et abusif par les médias et les psychothérapeutes à un diagnostic lourd et sujet à controverse pose des questions éthiques. Un psychothérapeute posant avec aplomb un diagnostic de pervers narcissique sur un individu, certes nuisible pour son patient mais qui n'est pas évalué cliniquement au sein du cabinet, soulève une question déontologique.

UNE RÉPONSE RASSURANTE

Ensuite, si l'on considère que la plupart des psychothérapies reposent a minima sur un travail de connaissance de soi, poser un tel diagnostic sur un individu dont la fréquentation est toxique pour son patient risque de donner une vision « enfermante » et rigide des choses, limitant la réflexion et le travail thérapeutique.

Enfin, du côté de la presse, si les journalistes ont pour mission d'informer avec une certaine justesse, nous observons trop souvent la parution d'articles approximatifs et de tests douteux. Pourquoi tant de succès? Comment expliquer le succès de cette notion?

Au-delà de la dimension spectaculaire que revêt le concept, le pervers narcissique ne serait-il pas une forme de bouc-émissaire moderne au sein d'une société qui connaît une amplification de la souffrance au travail et un taux croissant de séparations au sein des couples ? L'existence du pervers narcissique est une réponse rassurante pour un individu qui a mal et qui lutte pour sortir d'une relation complexe et destructrice.

Par ailleurs, la prospérité de cette notion ne serait-elle pas le signe supplémentaire de l'agonie d'une certaine ère analytique ? L'approche de soi et des autres est plus biologisante, parfois plus superficielle aussi (comme nous y invitent certains réseaux sociaux). N'y aurait-il pas un peu de tout cela dans la grande victoire du PN?


 

mercredi 26 février 2014

Pervers narcissiques au cinéma - L' Express du 20/02/2014

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

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Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

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Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

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Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

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Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99

Un personnage aussi attirant qu'effrayant

Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe. Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan. 
La femme n'est pas en reste, et la perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante, machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante. Sharon Stone dans Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux. 

Une incarnation qui accentue l'identification

La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction. 

mercredi 6 novembre 2013

"De l'Amour au Calvaire" de Klaus Buslaw version ebook

Pour vos cadeaux de fin d'année.... offrez ou faites-vous offrir la version papier ou numérique sur amazon + kindle

"De l'Amour au Calvaire" de Klaus Buslaw chez KB-éditions

Un roman-témoignage traitant de la manipulation perverse, de la perversion narcissique au coeur d'une famille.
Il décrit les actes des P.N pour vampiriser les proies et les contraindre à se soumettre.

La couverture est sobre, épurée, et à contre-courant des lancements habituels. Ceci est un choix éditorial délibéré de notre part.

L'essentiel est dans l'écriture simple et facile à lire, d'un sujet actuellement décrit comme le "mal du siècle" par les thérapeutes et avocats spécialisés, c'est-à-dire la perversion narcissique.

Ce roman relate des faits vécus par une personne proche de l'auteur. Une femme libre, ambitieuse, qui est à l'aise dans sa tête et que l'amour, la passion qu'elle voue à son compagnon va lui faire perdre pied mais saura-t-elle vaincre les psychopathes ?

Les pervers narcissiques dits "PN" sévissent dans toutes les catégories socio-professionnelles (C.S.P).

En vente sur Amazon.com ou chez votre libraire habituel - expédition rapide sous 24/48h ...

Cordialement
Service Editorial



harcèlement moral en entreprise

Alors que certains salariés reprennent le travail, le cœur léger bien qu’avec un peu de nostalgie due à la fin des vacances, pour d’autres, la reprise est synonyme de souffrance et c’est la peur au ventre qu’ils prennent le chemin du bureau. Si les risques psychosociaux revêtent de nombreux visages (stress au travail, violence, mal-être, burn-out, harcèlement sexuel) il y a une souffrance qui fait des ravages en silence : le harcèlement moral.

Une vraie problématique

Des études françaises indiquent que 9 à 10% des salariés ont déjà subi des situations de harcèlement moral sur leur lieu de travail avec une durée moyenne de harcèlement d’un peu plus de 3 ans. Il faut noter de grandesdifférences entre les secteurs d’activités. Dans le privé,le harcèlement moral est violent et dure moins longtemps car le salarié finit par démissionner. Dans le secteur public, de par la sécurité de l’emploi, le mode d’organisation très hiérarchique et l’inertie du système, le harceleur peut sévir pendant très longtemps (parfois plus de 10 ans) de manière très pernicieuse. Les victimes, ne pouvant changer de poste ou démissionner, vivent au quotidien dans une grande solitude avec à terme, des conséquences dramatiques sur leur santé mais aussi sur leur personnalité.

Une violence invisible et répétitive

Selon la psychanalyste, Marie- France HIRIGOYEN, la référence Française dans ce domaine et l’auteur de plusieurs livres sur cette thématique, le harcèlement moral au travail se définit « comme une conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude…) qui porte atteinte, par sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril son emploi ou dégradant le climat de travail »
C’est donc une violence invisible et sourde qui se caractérise par des attaques régulières faites par petites touches qui ont pour intention la domination, l’isolement et l’anéantissement de l’autre. Chacune des attaques prise séparément n’est pas très significative, elle est même parfois tellement perverse et sophistiquée qu’il est difficile de la repérer mais c’est surtout le caractère répétitif qui en fait une arme de destruction redoutable. Elle engendre un sentiment d’insécurité, d’incompréhension et de perte de confiance en soi qui grandit un peu plus à chaque attaque, laissant la victime dans la stupeur et dans l’impossibilité de réagir.

Ses différentes formes : directe ou subtile

Selon le milieu socioculturel et le secteur d’activité, on constate différentes formes de harcèlement moral. Des plus directes, visibles dans les secteurs de production (injures, intimidations, propos sexistes, racistes, ridiculisation en public, moqueries sur une particularité physique..) à des mécanismes plus subtils lorsque le niveau hiérarchique est plus élevé (atteinte à la réputation, rétention d’informations, calomnies, refus de communication, ordinateur bloqué, rumeurs malveillantes …).
Le harcèlement moral qu’il soit intentionnel ou non vise la négation de l’autre, une atteinte identitaire professionnelle par l’attaque des valeurs fondamentales de l’autre, il est le fait souvent de pervers narcissiques. Il isole la victime et la prive de tout soutien social. Seule, démunie et dans l’incompréhension totale, la personne ne peut réagir face aux attaques répétées et sombre dans de grandes souffrances émotionnelles.

Le terreau du harcèlement moral

Bien que les conditions de travail se soient largement améliorées, l’entreprise est une organisation et un système social, régit par des lois techniques, organisationnelles, financières et humaines dont tous les éléments sont interdépendants et solidaires. Si les hommes doivent en permanence travailler ensemble et coopérer, le harcèlement moral commence souvent par le refus d’une différence (social, vestimentaire, diplôme ou d’écoles fréquentées, couleur de peau, âge, religion, esprit critique..) peu importe cette différence, elle fait peur, elle interpelle, elle agace.
Dans une société qui revendique l’interchangeabilité et le culte de la productivité, les salariés, sont amenés à tout faire pour effacer les différences qu’ils n’acceptent pas et le harcèlement moral leur permet de retrouver un semblant d’égalité subjective. De plus, en entreprise comme dans la vie extérieure, il y a des sentiments irrationnels qui entrent en ligne de compte, des jeux de pouvoir et de contre- pouvoir qui impliquent des comportements de jalousie, d’envie et de rivalité. En tant que sentiments inavouables, ils ne sont pas exprimés clairement et de ce fait, ils rendent les individus particulièrement destructeurs entre eux, qu’il s’agisse de relation professionnelle ascendante, de même niveau ou descendante.
L’organisation même du travail peut favoriser les comportements violents. En effet, il faut être réaliste, encore aujourd’hui, certaines pratiques managériales visent à désorganiser le lien social, à monter les services les uns contre les autres ou à humilier les personnes (management par le stress et par la peur), d’autres pratiques ont pour conséquences d’exclure les salariés dont l’âge, l’état de santé ou le niveau de formation ne correspondent plus aux besoins de l’entreprise. Bien que ces pratiques ne soient pas exprimées clairement par la direction, elles poussent de manière insidieuse les managers à utiliser ce type de comportement que l’entreprise ne couvrira pas forcément si un scandale doit éclater. Pour autant, il ne s’agit pas de déresponsabiliser l’attitude des managers qui se disent victimes du système, car ils sont à même en tant qu’adultes de refuser d’utiliser ces pratiques « d’abattage ».
Les managers ont la responsabilité de gérer les conflits avant qu’ils ne dégénèrent en harcèlement, de stopper les premiers agissements hostiles, d’influencer le climat de travail en privilégiant le sentiment de justice, en pratiquant un style managérial centré sur la considération, en consultant leurs équipes et en les respectant. Encore faut-il qu’ils soient eux-mêmes formés à reconnaître ces comportements et à les gérer de manière humaine et adéquate.
Dans le même esprit, les ressources humaines doivent porter attention à la qualité des relations et à la gestion précoce des conflits afin qu’ils ne se transforment pas en harcèlement moral. En cas d’alerte, ne pas faire la politique de l’autruche et faire appel à un tiers extérieur afin d’écouter les parties en présence et les aider à trouver des solutions. Cette prise en charge précoce permet cette reconnaissance des parties nécessaire à la résolution du conflit. De l’autre côté, en cas de doute une enquête avec un cabinet extérieur doit être menée afin de comprendre tous les rouages et définir avec certitude qui est harcelé et qui est harceleur. Il y a parfois des surprises, comme ce salarié d’une entreprise de services qui se disait harcelé par son manager alors qu’en fait après enquête c’était lui le harceleur qui tyrannisait son manager. Attention donc aux conclusions hâtives et à l’emballement collectif.

Ce que dit le droit

La Loi a permis ces dernières années, aux victimes une reconnaissance de leur souffrance et oblige par la même occasion les entreprises à prendre leurs responsabilités dans le cadre de leur obligation quant à la sécurité et à la santé des salariés. Mettre en place des plans de prévention des agissements hostiles et des cellules de médiation pour éviter ou gérer ces situations qui impactent fortement l’ensemble des salariés d’une entreprise.
L’article 222-33-2 du Code pénal Français dit : «le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Si , dans la loi de 2002, le salarié devait seulement présenter les faits laissant supposer des preuves de harcèlement, en 2003, le législateur est revenu sur ce mécanisme en demandant à la victime d’établir des faits qui permettent de présumer l’existence d’un harcèlement. C’est une évolution juridique favorable aux victimes, même si le problème réside souvent au niveau des agressions subtiles ou le recueil des faits est particulièrement difficile. La lenteur des procédures et le risque de victimisation si le système s’emballe entraînent pour les victimes, la mise au placard ou des arrêts maladie pour longue durée. Il est très rare que les victimes reviennent dans l’entreprise où a eu lieu le harcèlement.

La lumière au bout du tunnel

Pour les victimes de harcèlement moral, les conséquences sont désastreuses autant sur le plan physique, psychologique ou social : stress, anxiété, troubles psychosomatiques, dépression, risque suicidaire, stress post traumatique, désillusion (perte de tout espoir), réactivation des blessures passées, perte de sens, peur des autres.
2 axes de reconstructions peuvent être enclenchés : d’abord un travail personnel afin d’inciter au respect, mettre des mots sur les évènements vécus, leur résonnance profonde et rechercher un soutien psychologique avec un thérapeute pour se protéger au travail, alerter les RH et les syndicats, puis commencer à décider le changement. Ensuite, vient la nécessité ou non de rechercher dans la justice, la reconnaissance de cette violence afin de pouvoir réapprendre à faire confiance de nouveau.

dimanche 3 novembre 2013

Cher(e)s Ami(e)s,

Réponse à la personne"anonyme" de Quebec qui a publié un commentaire.
En France, nous ne pouvons publier les noms des personnes, car des poursuites judiciaires peuvent être lancées à l'encontre de ceux qui diffament.


Bien cordialement

Klaus