Un personnage aussi attirant qu'effrayant
Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
Keaton dans
Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante,
machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante.
Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif:
The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,
Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les
fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99
Un personnage aussi attirant qu'effrayant
Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
Keaton dans
Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante,
machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante.
Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif:
The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,
Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les
fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99
Un personnage aussi attirant qu'effrayant
Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
Keaton dans
Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
perverse narcissique sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte, prête à tout pour érotiser l'accoudoir. Séduisante,
machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante.
Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif:
The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des agneaux, La Main sur le berceau, JF partagerait appartement, Liaison fatale, Basic Instinct, Seven et, tiens! un français,
Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les
fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
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Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif:
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fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
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machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante.
Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
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Harry, un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation, qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée, met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les
fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
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La femme n'est pas en reste, et la
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Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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La femme n'est pas en reste, et la
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machiavélique et saute-au-paf, mais en position dominante.
Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
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Une incarnation qui accentue l'identification
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On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99
Un personnage aussi attirant qu'effrayant
Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
Keaton dans
Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne dira jamais assez la méfiance qu'inspire un sourcil en accent circonflexe.
Il est à la fois attirant, fascinant, effrayant et séduisant pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le trou d'une serrure, voyeur éveillé et décomplexé, qui projette ses pulsions sur un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma comme transfert, et comme obscur objet du désir, schéma bien connu des
psychanalystes ayant allongé le 7e art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et la
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Sharon Stone dans
Basic Instinct, championne olympique du pic à glace phallique, en est l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues masculins -si ce n'est tous. Pour dire que le
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Une incarnation qui accentue l'identification
La liste des films sur le sujet est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif:
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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La femme n'est pas en reste, et la
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sexe a son mot à dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue l'identification
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Au cinéma, le pervers narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et rentre par la fenêtre, qui vend un aspirateur pour mieux dépoussiérer le dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael
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La femme n'est pas en reste, et la
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fantasmes.
On notera aussi que les années 1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est plus une fiction.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/psycho/le-pervers-narcissique-une-figure-incontournable-au-cinema_1493722.html#RMQkc0Bj6rT6BzuC.99
Un personnage aussi attirant
qu'effrayant
Au cinéma, le pervers
narcissique est un personnage en or. Le genre de gars qui sort par la porte et
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dessus-de-lit. Beau gars, quand même. Physique à la Cary Grant -idée
géniale de Hitchcock de prendre le séducteur de ces dames- ou à la Michael Keaton dans Fenêtre sur Pacifique, pour lequel on ne
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pour les autres personnages qu'il côtoie sur l'écran. Mais aussi pour le
spectateur qui le regarde de la salle, assis dans son fauteuil comme devant le
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un homme, ou une femme, qui fait ce que lui peut avoir envie de faire. Le cinéma
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art sur leur divan.
La femme n'est pas en reste, et
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sur grand écran se double d'un effet bombe glacée sans bâtonnet ni culotte,
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l'archétype. Son personnage dépasse d'ailleurs la plupart de ses homologues
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dire, surtout quand il renverse les codes sociaux.
Une incarnation qui accentue
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La liste des films sur le sujet
est longue. Parmi les plus vus et sans être exhaustif: The Servant, Les Liaisons dangereuses, Le Silence des
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Seven et, tiens! un français,Harry,
un ami qui vous veut du bien. Où l'on remarquera d'abord que, si la
littérature a aussi fourni son lot de pervers narcissiques, le cinéma a l'avantage
sur le roman d'être incarné. Ce qui fait la différence. Car cette incarnation,
qui accentue l'identification par rapport au roman, en ce qu'elle est imposée,
met en lumière l'effet miroir entre soi et un personnage trouble, preuve de la
porosité entre les deux, le cinéma étant le lieu où s'expriment les fantasmes.
On notera aussi que les années
1980-1990 ont été florissantes pour le genre. Les excès qu'elles ont suscités
de toutes parts -argent, sexe, drogue- ont sûrement favorisé cette multiplication
des pains. Aujourd'hui, peut-être parce que le mal est plus souvent nommé, le
personnage a (quasi) disparu du grand écran. La douleur de la victime n'est
plus une fiction.